Séances d’écoute

Sur cette page, retrouvez les pièces sonores diffusées en séances d’écoute.

  • Séance 1 // Jeudi 25 juillet – 10h-11h

P(h)o(n)eme, Ilias Liosatos, 1 min 54

Les phonèmes structurent la majorité des langues du monde. Les exprimer révèle nos racines, les explorer peut faire émerger leur sonorité future encore plus en les associant aux sons qui nous entourent. Cette pièce est ma première expérimentation autour de la phonétique. J’aime la voir comme un poème progressif.

L’abandon d’Andromaque, Aline Chambras, 4 min 26

« Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector qui est mort. » Racine. Dans l’amour, il y a le souffle, les pulsations et la chute.

L’été grec, Yaël Mandelbaum, 30 min

Émission « Les Passagers de la nuit » de Yaël Mandelbaum, diffusée le 10 décembre 2009 sur France Culture

“Je vous écris d’une petite île des Cyclades, de mon île en vacances où au fil des paysages sonores, se dessinent un été, des souvenirs éphémères, les instantanés des moments passés…” 

C’était en 2009. J’avais apporté un petit enregistreur léger avec le sentiment diffus qu’il fallait enregistrer ce temps des vacances, les paroles et les questions de mon fils qui grandissait mais également Amorgos, cette île que j’aimais tant et que je parcourais si souvent. De retour à Paris, j’ai eu envie d’en faire un récit sonore, une tentative d’autofiction en hommage à L’été grec de Jacques Lacarrière (Plon, 1976).

Lesbos (épisode 1), Amélie Perrot et Gaël Gillon, 16 min

Émission « L’Expérience » d’Amélie Perrot et Gaël Gillon, diffusée le 3 février 2019 sur France Culture

Sur l’île grecque de Lesbos, des milliers de personnes arrivées par la mer espèrent pendant des mois obtenir l’autorisation de continuer leur chemin vers l’Europe. Réfugiés et bloqués sur l’île, ils nous font entendre leurs voix, leurs musiques, leurs sons, leurs questions, le camp de Moria, et leurs situations incertaines.

  • Séance jeune public 1 // Jeudi 25 juillet – 11h-11h30

Pour les 3-5 ans

  • Séance 2 // Jeudi 25 juillet – 11h30-12h30

Les petits poèmes d’Anacreon,Patrick Picault, 9 min 09

Quand la poésie Grecque s’invite dans ma musique électronique. Devenues indissociables de la musique, les paroles, chargées de leur sens poétique, se fondent dans le « décor » musical, devenant peu à peu inintelligibles, jouant avec leurs accents, rebondissant au gré de la musique qui s’impose avec la puissance de la mer…

L’idée du voyage, Andréa Cohen, 9 min 29

J’ai demandé à des amis et à des collègues habitant différents pays de m’envoyer un son ou un texte enregistré qui traduise pour eux « l’idée du voyage ». J’ai mêlé leurs sons à ceux que j’ai choisi pour le représenter : des sons de moyens de transport et des sons caractéristiques de la radio qui constitue une autre manière de voyager.

Ce pays qui s’appelle Tane, Marie-Christine Navarro, 33 min 16

“La musique de Tonin Tane est à la fois pastorale et animiste. Elle incarne un état d’âme partagé d’une manière ancestrale et inconsciente par tous, transmis par les bergers des montagnes albanaises.” Le chant et le violon de Tonin Tane s’emparent de cet héritage balkanique afin de lui faire traverser les frontières et le rendre ainsi accessible à tous, au-delà de tout folklore. Car Tonin Tane n’appartenait à rien ni à personne, hormis à l’espace infini et éphémère de la musique qui était pour lui le seul langage universel en quoi il se reconnaissait.

Sound from the central mediterranean sea, Hara Kaminara, 7 min 34

« Août 2017/janvier 2018 : trois mois en Méditerranée centrale sur un navire orange, l’Aquarius. Des mois pleins d’horreur et d’humanité. Aujourd’hui, suite à la pression du gouvernement italien, entendu par l’Europe, le navire a dû arrêter son action humanitaire, laissant de plus en plus de personnes se noyer, et transformant la Méditerranée en un cimetière de plus en plus grand. De ces voyages, ce qui m’a le plus marqué et qui restera pour toujours dans ma mémoire, ce sont les chansons des passagers de l’Aquarius qui ont échappé à la mort et qui, soit par joie d’être encore vivants, soit remplis de chagrin pour ceux qu’ils ont perdus sur la route, soit par nostalgie pour ceux qui sont restés derrière, entonnent des prières, des chansons qui parlent de torture, de séparation, de l’espoir d’une vie meilleure. Des voix humaines qui parlent dans diverses langues et des femmes qui chantent en regardant par les interstices du navire la terre apparaître à l’horizon. Un chant polyphonique, un requiem de l’humanité du 21e siècle. »

  • Séance 3 // Jeudi 25 juillet – 12h30-13h30

Epiphanie : concert de conres de bateau, Alyssa Moxley, 6 min 14

Extrait d’un concert de cornes de bateaux dans le port du Pirée, un événement qui a lieu chaque année le 6 janvier jour de l’épiphanie (Theophania ou Ta Phota qui signifie la lumière). C’est un jour ponctué de nombreux rituels autour de la célébration orthodoxe du baptême du Christ, mais aussi un moment traditionnel pour exorciser les mauvais esprits, bénir les eaux, célébrer la fin de la saison des mauvaises mers. 

Exils, Félix Blume, 1 min 54

On arrive à Athènes par la mer, on y partage le rêve d’une Europe, on emporte avec soi les récits de voyages qui s’entremêlent, se croisent, se partagent…« Exils » laisse imaginer, en 60 secondes, les récits de ces migrants qui arrivent à Athènes dans l’espoir d’une vie meilleure.

Sur les traces du rebetiko, Corinne Dubien, 50 min

Ce documentaire nous entraîne de Syros à Athènes, sur les traces de Markos Vamvakaris (1905-1962), l’un des plus grands rébètes que la Grèce ait connu. À ses côtés, on part à la rencontre de celles et ceux qui, aujourd’hui, vibrent aux sons de cette musique.



  • Séance MicroCamp Radio // Vendredi 26 juillet – 10h-11h
  • Séance jeune public 2 // Vendredi 26 juillet – 11h-11h40

Pour les 5-7 ans

  • Séance 4 // Vendredi 26 juillet – 12h-13h

La Pastorale, Ilias Liosatos, 8 min 40

La Pastorale est une composition de paysages sonores autour de la transhumance, un rituel annuel et une nécessite pour les animaux et les bergers. Ça me fait penser au besoin de changer, d’échanger, de bouger et aussi s’adapter aux conditions que je rencontre de la plaine à la haute montagne.

Poe et moi nous sommes perdues, Mélia Roger et Jiaxi Han, 3 min 50

Un haut-parleur accroché sur le capot d’une voiture se balade sur les routes sinueuses de l’île d’Amorgos pour vendre des objets ; les voix appellent et résonnent dans la vallée. Mon amie Poe et moi étions perdues à ce moment là et avons décidé d’enregistrer cet instant.

ON NAXOS, Kaye Mortley, 44 min

Production : Australian Broadcasting Corporation

À partir d’enregistrements – presque aléatoires – faits un été, à Naxos : relecture d’un mythe, recréation d’un lieu (réel / fictif). Un personnage féminin s’y promène. Ariane ? Elle parle plusieurs langues, elle a plusieurs accents, plusieurs voix. L’espace – extérieur/intérieur – est dessiné par d’autres voix encore, masculines, celles-ci… Et puis il y a cette autre voix qui surgit, inattendue, pour hanter l’île et son mythe…

  • Séance 5 // Vendredi 26 juillet – 13h-14h

Anafi : Mer, Feu, Crickets, Alyssa Moxley, 3 min 59

Bout de nuit autour d’un feu sur l’ile d’Anafi

Quand le temps m’est conté, Elizabeth Clément, Silvia Gigliodoro et Raphaële Semezis, 9 min 38

D’Ésope à La Fontaine, cette création sonore réactualise trois fables choisies en tissant et entremêlant les mots, les sons et les codes. On y voyage entre l’absurde et l’intime, bercé par des histoires fabuleuses et effilochées, aux références étrangement contemporaines.

Somewhere to go, Anna Muchin, 11 min 13

Musique & Texte : Anna Muchin / Voix : Peter Silberman & Anna Muchin

Somewhere to go est un voyage poétique où est évoquée la quête perpétuelle d’une certaine forme de liberté, une recherche qui traverse le jour et la nuit. Pour cette pièce musicale portée par la voix, Anna Muchin a invité Peter Silberman (The Antlers, USA) à prêter la sienne à son poème éponyme.

Ulysse au féminin, Charlotte Mongibeaux et Mickaël Bernard, 9 min 43

Elisa Vellia est auteur-compositeur. Elle glisse ses doigts entre les mailles de sa harpe celtique et chante la Grèce, ses odeurs et ses couleurs. Née à Athènes sous la dictature, originaire de Tinos et de Corfou, elle distille sa créativité entre sa Bretagne d’adoption et la mer Méditerranée qui a bercé son enfance.

Espaces entrelacés par le son, Alyssa Moxley, 19 min 43

Cette composition d’Alyssa Moxley est tirée d’un concert créé depuis Athènes avec un système en feedback transmettant les sons en direct à des auditeurs installés à Tinos. Alyssa utilise des enregistrements sonores (field recordings) captés en Grèce et dans les Balkans entre 2012 et 2016. Ces enregistrements ont été réalisés dans des lieux évoquant les notions d’espace et de passage : ports, frontières terrestres, routes, bateaux, lieux de pèlerinage, manifestations, sites en construction, lieux d’hébergement temporaires…


  • Séance 6 // Samedi 27 juillet – 10h-11h

Sexe, drugs & rebetiko, Claire Kachkouch Soussi et Emeric Moulières, 16 min 47

Co-produit par la radio associative R d’autan.

Ce documentaire sonore part à la rencontre de 4 musiciens franco-grecs et de leurs multiples instruments. Ils puisent leur inspiration en Grèce, dans le Rebetiko et la musique traditionnelle qu’ils colportent en Occitanie. Histoires intimes, histoires politiques…

Lesbos au bord de la crise de nerfs (épisode 1), Rémi Dyboski-Douat, 28 min

Émission « Les Pieds sur terre » de Rémi Dybowski Douat, diffusée le 25 septembre 2015 sur France Culture

Portrait de la petite île grecque de Lesbos, à treize kilomètres des côtes turques, où se pressent 20 000 réfugiés soit plus d’un quart de la population. Sur le port de Mytilène, dans les villages de l’île aux 11 millions d’oliviers, où fut jadis exilé le fils d’Ulysse, Télémaque, les habitants, les associations et les commerçants racontent une situation au bord de l’explosion.

Les murets de Loutra, Jean-Jacques Cunnac, 12 min 03

Sur l’île de Tinos, il existe une communauté catholique plus importante qu’ailleurs en Grèce. Au pied de la montagne d’Exombourgo et à l’abri des regards, se trouve le village de Loutra où la terre est fertile et l’eau généreuse. C’est là que la communauté jésuite vit dans une maison entourée d’un grand jardin qui a été longtemps abandonné.
En ce mois d’avril 2019 c’est l’effervescence : 11 élèves et leurs deux professeurs du Centre de formation professionnelle agricole de Saint-Ismier en France sont accueillis par le Père Maurice Joyeux. Ils sont là pour un chantier-école de 10 jours. Leur objectif : apprendre à relever les murets de pierres sèches…
Avec Anthony Thomasset, Frédéric Borin, Nicolas Quartier-Millon, Simon Cottenet, Marine de Vanssay et le Père Maurice Joyeux. (

  • Séance jeune public 3 // Samedi 27 juillet – 11h-12h

Rascasse le vieux marin, Zoé Suliko, 25 min

à partir de 5 ans

Production ACSR

La vie a changé dans le petit port de pêche depuis que Rascasse a découvert une étrange bouteille en plastique sur la plage. Il décide de s’en séparer en prenant le large mais la mer le surprend et lui donne une mission…Ensemble, ils embarquent pour un monde onirique empreint de conscience écologique.

  • Séance 7 // Samedi 27 juillet – 12h-13h

Yassas, Aude Verbigué-Soum, 40 min

en présence de l’auteur

Produit par Flim! avec le soutien de l’ACSR, du BIJ et du FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

« Argo » c’est le nom d’une unité mobile médicale qui fait le tour du nord de l’île d’Eubée en Grèce pour donner des soins à des personnes isolées physiquement et financièrement. Envoyée par le CHU Saint-Pierre depuis 2017, elle tente de pallier les manques, mais que faire quand les besoins sont immenses ?

  • Séance 8 // Samedi 27 juillet – 13h-14h

Geia Chara – Tout ira bien, Alexandre Plank, 55 min 17

Émission « Création on air » d’Alexandre Plank, diffusée le 20 septembre 2012 sur France Culture

Entre les élections législatives du 6 mai 2012 et leur reconduction du 17 juin, la situation politique à Athènes s’engouffre dans une impasse. Ecartelé entre des partis et des extrêmes, des consignes et des devoirs, des dettes et des créances le pays s’agite et s’interroge. Et l’Europe s’emballe : les marchés paniquent, l’ingérence d’un cortège de ministres et de chanceliers de tous bords et de tous pays s’expose au grand jour et la troïka déploie, sous couvert de louables intentions, des menaces chaque jour plus féroces.


  • Séance jeune public 4 // Dimanche 28 juillet – 11h-11h30

Pour les 7-12 ans

  • Séance 9 // Dimanche 28 juillet – 11h30-12h

On disait que là…, Ahmed Boubakeur et Frédérique Boubakeur, 14 min 56

« On disait que là… »propose un voyage dans le temps, celui de la Grèce antique, des épopées et des combats héroïques. C’est aussi une plongée au cœur de l’enfance, des premières découvertes, des passions et des aventures extraordinaires du coin de la rue. On disait que là…, le temps d’une écoute, on renouait tous avec nos histoires, les grandes et les petites.

Thèbes : ville fauve, ville noire – the road movie, Kaye Morley, 58 min

Émission « Création on air » de Kaye Mortley, diffusée le 27 septembre 2011 sur France Culture

Où a commencé « Thèbes: ville fauve, ville noire/ the road movie » ? Est-ce que c’était par l’histoire (réalité ou fiction ?) des descendants mal lotis de Kadmos, premier roi de Thèbes ? Ou par un voyage (autrement accidenté) jusqu’au lieu de naissance d’Oedipe et d’Antigone où j’espérais qu’il y aurait au moins quelque chose à entendre puisque je savais, déjà, qu’il n’y avait rien à voir ? « Thèbes: the road movie » interroge – à sa façon – les liens ténus qui existent entre documentaire et fiction entre réel brut et réalité revisitée.

Ce projet à bénéficié d’une aide de la Scam.

  • Séance 10 // Dimanche 28 juillet – 13h-14h

Celui que l’on appelle Homère (épisode « Les écrits restent »), Aude-Émilie Judaïque

Émission « Grande Traversée : Celui que l’on appelle Homère. » de Aude-Émilie Judaïque diffusée le 10 août 2017 sur France Culture

Les Grecs anciens n’avaient pas de Bible, ils avaient l’Iliade et l’Odyssée, des histoires orales devenues livres sacrés et aujourd’hui élevés au rang de textes fondateurs de la culture occidentale. Depuis 3000 ans, les poèmes d’Homère, entrés dans l’Histoire, restent gravés dans notre mémoire.

Nos remerciements à France Culture pour l’autorisation de diffusion des documentaires.